Offices du Shabbat matin

Les offices du Shabbat matin suivent la liturgie de la FJL. L’office peut être accompagné d’un instrument de musique pour une partie de l’office Suivant l’usage de certaines
communautés libérales, il y a trois aliyot lors de la lecture de la Torah qui suit le cycle triennal adopté par l’ensemble des communautés non traditionnalistes. Lors de bnei mitsva, la lecture sera décomposée en 7 alyot. Celle-ci sera suivie d’une traduction. Il est nécessaire de réunir un quorum de 10 personnes juives ou en cours de conversion pour pouvoir lire dans la Torah. Le d’var torah est donné le vendredi soir et peut être répété
le samedi matin (hors bar/bat mistva) après la lecture dans la Torah.

La lecture de la Torah est suivie par la lecture des Prophètes, ou Haftarah, qui peut être faite uniquement en Français. Elle sera de préférence lue en hébreu et français notamment
les jours de fêtes et pour les b’nei mitsva.
Seules des personnes de confession juive peuvent être appelées à la Torah (cf. « définition de l’identité juive » dans la 2e partie).
D’une manière générale, seules des personnes de confession juive peuvent accomplir tous les actes religieux qui requièrent une bénédiction. « Béni Sois-Tu Éternel notre Dieu, Maître de l’univers, qui nous a sanctifiés par tes commandements ». Un membre non-Juif d’une famille lors, par exemple, d’une Bar-Mitzvah pourra lire un texte en Français. Le parent non-
Juif montera à la Bimah pour la prière des parents, mais ne pourra pas lire la bénédiction ni porter de tallit.
Il est nécessaire qu’au moins un administrateur (par roulement) soit présent à chaque office du samedi matin en tant que Gabbaï, son rôle est d’assurer l’accueil, communiquer
les règles de la synagogue, orienter les familles, distribuer les honneurs et organiser le kiddoush.

Le rabbin ou l’officiant peut à certaines occasions proposer un office abrégé, dans le cas par exemple des offices des familles (liturgie spéciale pour les enfants) ou d’offices alternatifs méditatifs avec de l’étude. La communauté peut décider de célébrer des offices différents, par exemple des offices séfarades, mais la liturgie devra toujours refléter les valeurs du judaïsme libéral.
Les hommes devront porter une kippah dès leur entrée dans le centre communautaire et devront la porter durant les offices. Par souci d’égalité, les femmes sont invitées à faire de
même, sans y être toutefois obligées.