Le Judaïsme Libéral
Promouvoir un judaïsme tolérant, bienveillant et progressiste, telle est la mission de Keren Or. Cette rubrique présente les grands principes du Judaïsme Libéral tel qu'il est pratiqué dans notre communauté.
N'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.
Un peu d'histoire
Le judaïsme libéral, héritier d’une tradition d’évolution permanente
Par François Garaï, Rabbin du GIL-Genève
Le judaïsme a toujours su innover. Abraham a affirmé l’existence d’un Dieu un et unique, créateur de l’univers. Moïse puis les prophètes ont affirmé la liberté et la responsabilité individuelles, la loi et l’éthique comme principes fondamentaux de la société. Plus tard, prenant en compte la destruction du Temple, les prophètes et les rabbins ont affirmé que la prière, l’étude et la justice sociale remplaçaient les sacrifices. Lorsque l’interdiction de mettre par écrit d’autres paroles que celles de la Torah risquait de mettre fin à l’existence du peuple juif, les rabbins ont passé outre à cet interdit pour assurer la pérennité juive.
Ainsi, au cours des nombreux siècles de l’élaboration des recueils du Talmud et des ouvrages rabbiniques, l’énoncé des mitzvot a reflété les nécessités du temps. Mais dans la société du ghetto, le judaïsme s’est figé.
Au 19ème siècle, pour lutter contre l’assimilation de la majorité des Juifs, conséquence de l’ouverture des portes du ghetto, le judaïsme libéral a repris le flambeau de la tradition novatrice du judaïsme afin d’assurer un avenir possible au peuple juif. Il a repris la liberté des maîtres du Talmud, assumant ainsi la tradition rabbinique dans son essence.
C’est pourquoi :
- Le judaïsme libéral affirme que Dieu est la source de l’existence. De l’Alliance scellée entre Dieu et le peuple juif découle la responsabilité de chaque membre du peuple d’Israël d’être porteur du message divin.
- Le judaïsme libéral affirme que Dieu s’est dévoilé depuis Abraham, révéléà Moïse, aux prophètes, aux prophétesses et aux maîtres qui jusqu’à nos jours ont donné corps à la Tradition, par leurs paroles, leurs écrits et leurs actes.
- Le judaïsme libéral affirme que cette Tradition est évolutive. Comme par le passé, elle doit rester ouverte au monde, prendre en compte la raison et l’éthique actuelles et poursuivre son évolution.
- Le judaïsme libéral affirme que l’accomplissement des mitzvot permet à chacun de faire pénétrer une dimension de saintetéà l’intérieur de son foyer, au sein de la communauté et dans le monde.
- Le judaïsme libéral cherche à mettre en évidence l’esprit qui sous-tend ces mitzvot et à redéfinir leur mode d’application en fonction du monde actuel.
- Le judaïsme libéral rappelle l’importance des mitzvot concernant la vie quotidienne, le Chabbat et les jours de Fête.
- Le judaïsme libéral insiste sur les rites de passage qui jalonnent la vie de chacun: naissance, Berit Milah et Berit Lédah, Bar-Mitzvah et BatMitzvah, mariage et deuil.
- Le judaïsme libéral rappelle le rôle primordial du foyer juif, lieu de transmission et de vie religieuse.
- Le judaïsme libéral constate que le rituel, œuvre humaine, a évoluéà travers les siècles pour devenir et rester l’expression de la conscience juive. Il doit donc exprimer la spiritualité contemporaine, dans une recherche continue de la cohérence entre la pensée, les paroles et les actes.
- Le judaïsme libéral constate l’évolution de la Halakhah concernant en particulier les questions de filiation, de statut religieux et social, et d’intégration. S’attachant à déterminer l’application de la Halakhah pour le monde d’aujourd’hui, il définit ces questions dans une approche inclusive.
C’est pourquoi :- il a annulé les statuts de mamzérout et d’infériorité de certaines catégories de personnes,
- il accorde aux hommes et aux femmes les mêmes droits et les mêmes devoirs
- il considère de façon bienveillante la demande de conversion de ceux qui désirent s’intégrer au peuple d’Israël et la demande de confirmation de judéité de ceux dont un des parents est juif,
- Le judaïsme libéral considère que la synagogue est un lieu essentiel d’affirmation et de transmission de notre Tradition. Il insiste sur la nécessité de l’étude et sur l’importance de la connaissance qui seules favorisent une évolution cohérente et continue, et un enracinement positif dans les valeurs juives.
- Le judaïsme libéral considère que tout Juif vivant hors du pays d’Israël doit être concerné par le bien-être de ses frères et sœurs qui ont choisi de s’y établir. Il affirme qu’il est du devoir de chacun de suivre l’évolution de la société israélienne.
- Il insiste sur le nécessaire dialogue égalitaire entre Israël et les communautés juives hors d’Israël, afin qu’ils sortent renforcés dans leur identité propre. Il rappelle que l’Alyah reste une option individuelle.
- Le judaïsme libéral juge blasphématoire le fait de considérer la Shoah comme une punition divine. Le devoir de mémoire qui nous incombe doit nous amener à lutter contre toute forme d’indifférence face à l’oppression et à l’exclusion, y compris au sein des communautés juives.
- Le judaïsme libéral insiste sur la notion de Tzedakah qui doit s’appliquer non seulement au sein de la communauté juive, mais également à l’égard de toute la société.
- Le judaïsme libéral est attaché au principe de Tikkoun Olam/Rédemption du monde et affirme que chacun doit agir pour la rédemption du monde et l’avènement de l’ère messianique.
Le judaïsme libéral maintient un judaïsme vivant qui permet à tout Juif et à toute Juive d’affirmer son identité, sa responsabilité envers kelal Israël/l’ensemble du peuple juif et envers la création divine, à travers une expression religieuse fondée sur une tradition millénaire en constante évolution.
Les principes du judaïsme libéral
Par François Garaï, Rabbin du GIL-Genève
Notre judaïsme est traditionnel. Il se fonde sur la Tradition écrite (la Torah et la Bible) et orale (rabbinique), Tradition en constante évolution qui a toujours affirmé la primauté du comportement éthique et de la recherche de la vérité.
Notre judaïsme permet à tout Juif et à toute Juive d’affirmer sa foi en Dieu, sa fidélité à la Torah et à la Tradition et sa responsabilité envers Kelal Israël (l’ensemble du peuple juif) et envers la Création divine.
- Nous affirmons que Dieu, source de l’existence, a scellé une Alliance avec le peuple d’Israël et a donné à chacun la responsabilité d’être porteur du message divin afin d’agir et de participer à la Rédemption,
- Nous recherchons une expression contemporaine de la spiritualité empreinte de fidélité, d’ouverture et de cohérence,
- Nous rappelons que la synagogue reste le lieu d’affirmation et de transmission de notre Tradition,
- Nous invitons chacun à faire pénétrer une dimension de sainteté à l’intérieur de son foyer et tout au long de sa vie grâce à l’accomplissement des mitzvot (commandements) et à l’étude de la Tradition,
- Nous prenons en compte l’égalité de l’homme et de la femme, et encourageons l’ouverture aux autres,
- Nous constatons l’évolution de la Halakhah et définissons les questions de filiation et de statut religieux dans une approche inclusive,
- Nous considérons que chacun a le devoir de suivre l’évolution de la société israélienne et que l’Alyah reste une option individuelle,
- Nous insistons sur la notion de Tzedakah et de Guemilout Hassadim (action sociale et entraide) à l’intérieur et à l’extérieur de la communauté juive,
- Nous sommes attachés au principe de Tikkoun Olam (rédemption du monde) et affirmons que chacun peut agir pour la rédemption du monde et l’avènement de l’ère messianique.
Identité juive, conversion, adoption
Par François Garaï, rabbin du GIL-Genève
A l’époque biblique, la patrilinéarité (filiation par le père) constituait la règle et l’intégration d’un(e) non-juif(ve) se faisait sans difficulté. Plus tard, pour les enfants de couples mixtes, la matrilinéarité (filiation par la mère) est devenue la norme. Aujourd’hui le judaïsme libéral accueille celles et ceux qui, d’ascendance juive, désirent y revenir et ouvre les portes du peuple juif à toute personne sincère désirant s’y intégrer.
Identité juive
Toute personne née de deux parents juifs et qui ne s’identifie pas à une autre religion est juive.
Lorsque seule la mère est juive et que cette personne s’identifie comme telle à l’exception de toute identification à une autre religion, elle est considérée comme juive.
Lorsque seul le père est juif, lorsque cette personne dans son enfance a été intégré(e) dans une communauté avec les rites traditionnels, qu’il(elle) a suivi une éducation juive, préparé et célébré sa Bar(Bat)-Mitzvah, après une Tevilah/immersion dans un mikvéh/bain ou son équivalent lorsque les règles de la communauté le demandent, il(elle) sera considéré(e) comme juif(ve).
Si cette intégration n’a pas eu lieu lors de l’enfance, s’il s’avère que cette personne n’adhère pas à une autre religion, s’identifie comme juive et a toujours été considérée comme telle par son entourage, elle acquerra les connaissances qui lui manquent, s’intégrera à la communauté, vivra une vie juive, dans le cas d’ un homme procédera à la circoncision et pour un homme comme pour une femme, sous la responsabilité d’un Beit-Din, prendra une Tevilah devant témoins.
Nous reconnaissons tout acte de confirmation d’identité émis par une autorité compétente.
Conversion
Toute demande sincère est prise en considération. Il sera demandé au(à la) candidat(e) d’acquérir les connaissances nécessaires pour pouvoir mener une vie juive, d’intégrer la pratique juive dans sa vie personnelle, de s’intégrer au sein de la communauté. La période d’études, sauf cas exceptionnels, est d’une année minimum.
A la fin de ce processus, le(la) candidat(e) est présenté(e) à un Beit-Din composé de trois rabbins qui s’assurent de ses connaissances, de son intégration au sein du «peuple juif et de sa volonté de vivre une vie juive pleine et entière. Lorsque le candidat affirme vouloir se conformer aux prescriptions de notre Tradition kabbalat ha mitzvot/acceptation du joug des commandements – le Beit-Din lui souhaite la bienvenue au sein du peuple d’Israël.
Pour un homme la circoncision suivra et, pour tous les candidats, sous la responsabilité d’un Beit-Din, une Tevilah sera prise devant témoins.
Nous reconnaissons tout acte de conversion émis par une autorité compétente.
Adoption
Si un enfant est adopté et que son(ses) parent(s) juif(s) désire(nt) l’intégrer dans la communauté, il(elle) pourra entrer dans l’Alliance (Berit-Milah pour un garçon, Berit-Lédah pour une fille), recevoir un prénom juif, être présenté/e à la Torah, suivre les cours et les activités du Talmud Torah, préparer et célébrer sa Bar(Bat)-Mitzvah, après une Tevilah dans un mikvéh ou son équivalent lorsque les règles de la communauté le demandent.
Il(elle) sera alors considéré(e) comme membre du peuple d’Israël.
Tout acte ou certificat concernant le statut personnel émis par nos communautés est accepté par l’Agence juive, l’administration israélienne et les communautés libérales dans le monde entier.
Une synagogue égalitaire, siddour réactualisé
Par François Garaï, rabbin du GIL-Genève
Dans la synagogue libérale, tous ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. Tout Juif adulte, homme ou femme, peut donc porter le Talit, mettre les Tefillin, être appeléà la Torah et diriger la prière. Aucune séparation ne délimite un espace pour les hommes et un autre pour les femmes. Une partie de l’office se déroule dans la langue du pays. Le texte du Siddour tient compte de l’évolution de la Tradition et de notre situation dans le monde actuel.
La société dans laquelle nous vivons est égalitaire, ouverte et pluraliste. Elle affirme le droit de chacun, sans distinction de sexe, et ne rejette pas l’autre du fait de son origine.
Soixante ans après la Shoah, nous restons dans la Diaspora et prenons en compte la renaissance de l’Etat d’Israël.
En référence à ces paramètres, nous avons repris l’ancienne coutume d’adapter les textes liturgiques en accord avec notre vision de Dieu et du monde et nous avons fait correspondre le texte français avec le texte hébreu, pour ne pas tenir un discours différent dans chaque langue.
Les principes qui nous ont guidés dans ces choix sont ceux de notre approche de la Tradition juive que nous considérons comme évolutive.
Ainsi :
- Nous avons préféré l’évocation de l’ère messianique à celle du Messie,
- Nous n’avons pas gardé les textes exprimant l’espoir de la réinstauration des sacrifices d’animaux et des offrandes de végétaux,
- Nous avons modifié les textes qui avaient un contenu discriminatoire, soit à l’encontre des femmes, soit à l’encontre des non-Juifs.
Cacherout et judaïsme libéral
Par François Garaï, rabbin du GIL-Genève
Les raisons pour un Juif libéral de pratiquer la cacherout sont les suivantes :
- l’autorité qu’il accorde aux mitzvot
- la discipline qu’il s’impose pour choisir ce qu’il mange et comment il le mange
- l’interdiction qu’il s’impose de nourritures rejetées par de nombreux Juifs
- l’identification avec le monde juif.
Chaque foyer est un mikdach meat/temple miniature dont la table est le mizbéah/autel. C’est pourquoi la question de la cacherout doit être envisagée par tout Juif, d’autant qu’elle a occupé une place importante au cours des siècles.
Une attitude du “tout ou rien” ne peut pas entrer en de compte aujourd’hui et notre Tradition montre bien que la cacherout a évolué.
Ce n’est pas Adam qui fut autorisé à manger de la viande, mais Noé et ses descendants (Genèse 1:29, 7:2), et les lois de la cacherout font partie de celles qui se rapportent au Temple et aux prêtres, à une époque où la viande provenait exclusivement des animaux sacrifiés sur l’autel
(cf. Deutéronome 12:20-25).
C’est en considérant cette évolution et celle des règles rabbiniques que les premiers rabbins libéraux ont estimé que le Temple n’existant plus et la réinstauration des sacrifices sanglants n’étant plus espérée, il fallait repenser cet aspect de la pratique juive.
Mais il n’est pas question aujourd’hui de tout rejeter, puisque le judaïsme a toujours accordé une place particulière à la façon de se nourrir. La nourriture est un don de Dieu et si l’homme a besoin de manger pour vivre, il ne peut pas se laisser dominer par ce besoin vital. Dans ce domaine, il peut exprimer la maîtrise que lui procure le libre choix dont Dieu l’a pourvu, en choisissant sa nourriture. C’est ce que pensait Maïmonide qui voyait dans la cacherout un moyen pour l’homme de dominer ses instincts et ses pulsions (Guide 3:48, voir aussi Genèse Rabbah 44:1, Lévitique Rabbah 13:3).
Cacher veut dire “conforme” et non pas “saint”. Une nourriture cacher ne confère aucune sainteté particulière. Elle permet de mettre en pratique les mitzvot qui sont liées à la cacherout et n’a pas comme but la séparation des Juifs et des non-Juifs en rendant impossible le partage d’un même repas.
Les communautés libérales ont toutes adopté certaines règles concernant la nourriture servie dans leurs murs. Dans nos communautés, toute viande de bovins ou d’ovins doit être cacher, mais cette rigueur ne s’ applique pas obligatoirement à la volaille dont les règles d’abattage et de préparation ne sont pas les mêmes; tout poisson servi doit avoir nageoires et écailles, et aucun aliment carné ne peut être cuit dans du lacté. Le vin utilisé pour le Kiddouch doit généralement être cacher, bien que l’interdiction du vin non cacher n’ait plus sa raison d’être puisque ce qui était rejeté était la possible utilisation du vin pour des libations idolâtres, ce qui aujourd’ hui n’est plus le cas.
La Torah définit clairement les mammifères cacher : Toute bête qui a le pied onglé, l’ongle fendu en deux et qui fait partie des ruminants, vous en mangerez (Deutéronome 14:6). Pour les volailles, on considère généralement que les volailles de basse-cour sont cacher (Lévitique 11:13-19 et Deutéronome 14:12-18) et pour les poissons, ceux qui ont au moins une nageoire et une écaille qui s’ôte facilement (Lévitique 11:9-12). S‘ajoutent à ces règles l’interdiction de consommer le sang d’un animal (Genèse 9:4, Lévitique 7:26-27, 17:10-14) et celle de cuire des aliments carnés dans des laitages (Exode 23:19, 34:26, Deutéronome 14:21, B. Houlim 113b).
Un Judaïsme tourné vers l'extérieur
Keren Or est membre de la la EUPJ (European Union for Progressive Judaism), branche européenne de la WUPJ (World Union for Progressive Judaism).
La WUPJ publie un bulletin en ligne chaque semaine, avec des informations, un commentaire de la parasha etc. Le site de la EUPJ est également accessible en ligne. On peut s’abonner sur wupj.org et sur eupj.org pour découvrir les activités des communautés juives libérales en Europe et dans le monde.
Ces sites permettent également de trouver une communauté juive libérale dans le monde entier : https://wupj.org/find-a-community/ , très intéressant et agréable quand on est en déplacement.
Keren Or est également membre de la FJLF Fédération du Judaïsme Libéral Francophone, qui regroupe des communautés en France, en Belgique, au Luxembourg et en Suisse. Nous espérons pouvoir reprendre les réunions biennales en personne, source d’échanges et grand enrichissement.
Les rabbins de ces communautés se réunissent au sein de Kerem, l’instance qui leur permet d’oeuvrer ensemble dans l’intérêt de nos communautés. Ils sont également membres de ERA, the European Rabbinic Assembly, affiliée à la EUPJ.
Plusieurs membres de Keren Or sont adhérents à Arzenou, la branche libérale de l’OSM Organisation Sioniste Mondiale. L’adhésion de nos membres donne du poids aux délégués dans les instances mondiales du judaïsme, tel que le KKL et la défense des juifs de la diaspora. Nous sommes en contact régulier avec la IMPJ, Israel Movement for Progressive Judaism.
Le Leo Beck College
Les études rabbiniques au Leo Beck College de Londres
C’est au Léo Beck Collège que la rabbin Daniela Touati s'est formée.
Le programme rabbinique du Leo Baeck College s’étend sur cinq ans.
La première année se déroule en Israël avec les étudiants américains du Hebrew Union College et se concentre sur l’approfondissement de l’Hébreu de toutes les périodes, sur l’étude des textes de la Tradition et sur la connaissance active d’Israël.
Les années suivantes se partagent entre des matières académiques (l’étude des textes, de l’histoire, de la philosophie etc.) et des matières professionnelles destinées à préparer aux différents aspects du métier de rabbin.
Dès la deuxième année, des périodes en communauté permettent à l’étudiant de se familiariser avec la vie communautaire.
A partir de la quatrième année, ces périodes représentent 50 % du temps et la cinquième année se déroule presque totalement en communauté.
Cependant, il s’agit aussi de la dernière partie de son cursus durant laquelle l’étudiant(e) prépare une thèse rabbinique, à l’issue de laquelle il/elle sera ordonné(e) et reconnu(e) comme Rav B’Israel.
Plus d'informations sur le site du Leo Baeck College
Ecole Rabbinique de Paris
L'École Rabbinique de Paris s'inscrit dans cette tradition de vie et d'innovation, d'interprétation infinie de l'écriture.
Elle souhaite former pour la communauté juive française des bergers et des maîtres qui auront l'humilité de leur ignorance mêlée à la fierté de leur savoir, des rabbins qui chercheront et étudieront sans cesse à la lumière des anciens et des nouveaux sages, des rabbins à l'écoute de leur communauté les guidant parfois, les suivant d'autres fois, des rabbins au service du judaïsme et des fidèles, partageant les tristesses et dispensant la joie, cherchant toujours à s'améliorer et à grandir au service de leur mission.
Rabbin Pauline Bebe